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Contextes historiques et politiques de l'extrême droite

L'extrême droite en France:​​

Définition - Selon une définition du Monde Diplomatique, l'extrême droite est une famille idéologique composée de partis, mouvements et groupuscules hétérogènes, partageant une critique profonde de la démocratie au nom d’une idéologie autoritaire, nationaliste et souvent raciste.

Elle est divisée en plusieurs courants, tels que les partis néofascistes, néonazis, certains mouvements religieux traditionalistes ou fondamentalistes, des groupes paganistes, ainsi que des partis populistes, souverainistes, monarchistes, ou encore « nationalistes révolutionnaires ».

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Ses fondements idéologiques reposent sur une dénonciation de la « décadence » perçue de la société moderne avec une idéalisation d’un âge d’or passé. De plus, on y exalte des valeurs élitistes, la force virile, et exprime une peur du métissage, une censure stricte des mœurs (notamment en matière de sexualité, comme l’homosexualité), tout en rejetant les intellectuels et les élites progressistes.

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L'extrême droite en Italie:

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Définition - L’extrême droite en Italie est un courant politique combinant des idéologies nationalistes, souverainistes et conservatrices. Elle met en avant l'identité nationale d'abord, puis une opposition à l’immigration et critique l’Union européenne perçue comme une menace à la souveraineté.

 

Le traditionalisme social et culturel a un rôle central, notamment en défendant les valeurs de la famille, ou en s'opposant aux droits LGBTQ+ et au progressisme. 

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Historiquement liée à des actes violents durant les années 1970 et 1980, l’extrême droite actuelle privilégie une légitimité institutionnelle, bien que des liens marginaux avec des groupes radicaux subsistent. Enfin, son discours repose sur la peur de l’autre, rejetant l’immigration et dénonçant un "métissage culturel" perçu comme une menace pour l’identité nationale. 

Comparaison des définitions

D’un point de vue des fondements historiques, la définition et la perception de l’extrême droite sont très différentes entre la France et l’Italie. ​ En France, l’extrême droite trouve ses racines dans la période après la Révolution française, à travers les courants royalistes et catholiques. Les mouvements successifs comme le boulangisme (fin XIXe) et l’Action française (début XXe) vont considérablement marquer la politique, en renforçant le sentiment nationaliste. D’ailleurs, en France, l’extrême droite est souvent définie par un mélange de nationalisme, conservatisme religieux et de rejet des valeurs républicaines. ​ En Italie, l’extrême droite commence à apparaître après l’unification de 1861. C’est plus tard, dans les années 20, que le fascisme apparait. Benito Mussolini en devient une figure clé. Le fascisme mussolinien sera la pierre angulaire de l’extrême droite italienne moderne. Intimement liée à cette idéologie, l’extrême droite en Italie est caractérisée par un Etat totalitaire, un culte du chef et une vision expansionniste de la nation.

Dans le débat contemporain...

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France : Critères dominants : Nationalisme exacerbé et rejet de l'immigration. Défense de l’identité française contre la mondialisation et l’islamisme perçu comme une menace. Hostilité aux élites, à l’Union européenne, et parfois à la démocratie libérale. Partis : Le Rassemblement national (RN, ex-Front national) : nationalisme populiste, axé sur l'immigration et la souveraineté nationale. Les mouvements identitaires (ex. Génération identitaire) s'inscrivent dans une dynamique plus radicale. Nuance importante : L’extrême droite française se distingue par son ancrage dans les valeurs républicaines comme la laïcité.

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Italie : Critères dominants : Nationalisme identitaire, mais souvent mêlé à des revendications régionalistes (Ligue du Nord dans les débuts). Héritage fasciste sublimé, avec une valorisation implicite ou explicite de Mussolini. Rejet de l'immigration, des droits LGBTQ+, et de l’Union européenne, mais avec un accent mis sur le catholicisme traditionnel. Partis représentatifs : Frères d’Italie (FdI), dirigé par Giorgia Meloni, combine des idées national-conservatrices et une réhabilitation partielle du fascisme. La Ligue de Matteo Salvini, bien qu’évoluée en parti nationaliste, conserve un discours populiste et identitaire. Nuance importante : En Italie, l’extrême droite se définit encore fortement par son rapport ambigu au fascisme, contrairement à la France, où les références à Pétain ou au régime de Vichy sont politiquement discréditées.

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